L'entrée

Quand John parla de Marty, mon sourire s'élargit et je secouai la tête alors que les portes de l'ascenceur se fermaient.

_ Oui !

Je saluai Kate rapidement avant de montrer à l'étage des bureaux.

Djin arriva dans l'entrée du grand bâtiment du NCIS. Une vraie ruche!!
Elle regarda tout autour d'elle avec avec beaucoup d'interêt même si sont visage n'affichait pas ses sentiments.

*Bon... où est-ce que je dois aller moi? C'est bien trop grand ici...*

Elle se mordit un peu la lèvre et tenta de repérer un accueil ou quelque chose dans le genre où elle pourait trouver quelqu'un pour la renseigner.

*Géniaux mes débuts dans la boite...*

J'avais finalement décidé de virer de la salle de détente en me disant que le squattage suffisait. J'étais passée par le bureau pour prendre mon paquet d'agents cancérigènes et avais pris l'ascenceur menant à l'entrée du QG.

D'une marche rapide et froide, mes jambes étaient déterminées à ne pas s'arrêter jusqu'à la sortie, mais leur détermination fut bien vite terminée quand mon corps percuta une grande jeune femme à l'allure perdue. Je ne l'avais pas vue sur mon passage, bien trop occupée à sortir une clope non-allumée de son paquet afin de la glisser entre mes lèvres fatiguées.

Désolée... Grognai-je, avec une faible grimace de douleur, continant de tracer après avoir lancé un regard dédaigneux et non géné à la jeune femme. Mon bras tira la porte d'entrée à moi d'un geste soudain alors que mon visage était encore tourné vers l'inconnue. Je n'y prêtai pas plus d'attention et sortis. Une bourrasse de vent me souffla en pleine face, disant adieu à mes cheveux disciplinés.

*Hier c'était le bureau, aujourd'hui une femme et demain qu'est-ce que ce sera ? Un poteau ?*
Pensais-je ironiquement en me frottant le bras droit doucement, là où je venais de percuter la brune et surtout là où j'avais reçu une balle peu de temps auparavant. J'allais parvenir à faire saigner la plaie soignée...

Etrange de venir ici. D'un coté je l'es tellement désiré et d'un autre accéder à son rêve n'a plus la même saveur après. Je suis dans l'ascenseur qui me conduis dans les bureaux. Je vais voir mon oncle - pour mon bien et le sien je pense que je devrais l'appeler patrin - j'allais donc voir mon patron. Pour la première fois dans son envirronement de travail. Comment serait-il ? Different ?

On peut être fier de quelqu'un de sa famille mais au NCIS, branche de l'armée, il n'y pas de place pour l'affection. Il serais déplacé pour moi d'aller dans ses bras en l'appelant tonton et pour lui m'appeler mon cher neuveu. Pistonné, terme si péjoratif, et si faux dans le cas présent.

Poour quoi avoir peur, je ne vais pas rencontré le diable, en plus je l'es déjà vu. C'est les autres, je sens déjà leur regard posé sur moi parce que je serais le nouveau, mais quand ce temps sera revolu viendras celui où il seront qui je suis. Là les regard changerons, je serais celui qui est entrée alors qu'il ne sais rien faire. Un mot bien choisis peu avoir cent fois plus d'impact qu'un bon coup de poing.

Le temps viendras où je serais dévisagé. Moi je n'es rien demandé, je veux faire ce pour quoi je suis là, et je le sais, moi je le sais, j'y suis parvenu seul. Je garderais la tête haute, telle que je l'ais en ce moment, fier d'être dans cet équipe.

Pas de sourir, se serais mal venu. Je garde un sérieu mais un air sympatique. Les portes de l'ascenceur s'ouvre. Je prend de plein fouet l'action ambiante, cette atmosphère environnente préssé, ce que j'aime.

Je sors de l'ascenceur et pose mon premier pied au NCIS.

[Double RP : Par rapport au labo : bien plus tard, le soir, 23h]

L'horloge digitale du grand hall d'entrée affichait 23h02, Thomas avait enfin fini ses analyses et une migraine incommensurable avait lancé l'assaut à son pauvre crâne trituré.

Callaway n'avait vraiment pas lésiné sur les tests et les analyses d'enquêtes simltanées, au moins, cela lui apprendrait à utiliser ses paillasses pour d'autres "expériences" que celle du NCIS, entre autres des "expériences" de l'ATF...
Après que Jill et Oliver soient partis du labo, le scientifique avait accéléré la cadence, peut-être au-dessus de ses moyens psychiques et de sa résistence physique, mais il n'avait pas pour autant bacler le travail, au contraire, il avait voulu comme prouver à Callaway de quoi il était réellement capable.

Il leva les bras en l'air pour enfiler sa veste d'une geste furtif et habil alors qu'il n'avait eu le temps de la mettre en quittant si rapidement le labo. Le NCIS était quasi plongé dans le noir, encore quelques personnes droguées du travail et passionnées par des enquêtes erraient dans le QG.
Sa main se plaqua sur la porte principale, séparant l'intérieur de l'extérieur. Une brise soudaine d'air frais se mit à fouetter ses joues à peine mal rasées, les irritant instantannément.
Des frissons lui parcoururent le dos alors qu'il s'engouffrait dans le froid et l'obscurité de la nuit marqué par les étoiles et le clair de lune. Des voitures passaient encore au loin, mais les passant étaient inexistants dans l'allée trop peu éclairée du NCIS, à cette heure-ci. Thomas se mit à descendre les escaliers d'un pas léger, boutonnant sa veste, pris de fatigue, les yeux tirés...perdus dans ses pensées, voyant encore des tubes à essais imaginaires.

Alors qu'il était bien lancé dans l'escalier, épris par ses pensées au point de ne pas entendre ni voir ce qu'il se passait autour de lui, Thomas sentit une douce main totalement inattendue filer sous son bras et l'accrocher.
L'homme faillit gémir de suprise et avoir un mouvement de recul mais le parfum familier, qui l'enivrait entièrement depuis peu de temps, atteignit ses narines. Son regard se posa sur la silhouette parfaite trop peu vêtie pour la fraîcheur qu'imposait la nuit.
Malgré l'obscurité, il entrevit son esquisse de sourire géné et en fit de même après que son expression de surprisedisparu de son visage.

Thomas replaça son regard sur l'horizon, décélérant la cadence de ses pas. Helena restait plongée dans un silence si parfait, gardant son attitude assurée propre à elle-même.

Il hésita longuement, ne voulant briser ce silence, l'euphorie s'était emparée de lui : ils marchaient côte à côte, regardant devant eux, leur bras croisé. D'ailleurs, il tira un peu sur son bras pour reserrer le rapprochement des deux corps alors qu'il avait sentit Helena totalement frigorifiée.
Il voulut lui demander si elle attendait depuis longtemps, mais il n'en fit rien. Ils traversèrent l'avenue avant qu'enfin il ouvre la bouche :
"Bonne fin de journée ? Vous avez avancé dans l'enquête avec West ?"

Thomas trouva rapidement que le sujet abordé n'était pas des plus habils. Il aurait préféré laisser le travail de côté...mais...il pensait qu'ils avaient que cela en commmun. Alors qu'ils venait d'obliquer, leurs mains se frolèrent dans le mouvement. Finalement, décidé, l'homme reprit avant toute réponse de la part de la jeune femme :
"Ta main est gelée, tu es frigorifiée...je t'offre un bon repas chaud dans un resto 'silencieux', il doit bien y en avoir un qui sert encore..." Il se racla la gorge, haussant les sourcils : "Enfin, faut espérer !"
Il se replongea enfin dans un silence, l'atmosphère était si apaisante pour une fois...
Hum, d'ailleurs, son estomac criait famine, c'était une bonne proposition...pour une fois aussi !

Ton téléphone sonne..Tu reconnais le numéro, c'est celui de Callaway.()

Mes yeux subissaient la torture des écrits miniatures placés sans vraiment de sens sur ce tableau, éparpillés en diagonale, à l'envers et partie éloignée de son autre partie : des ajouts de dernière minute par les agents.

*Vive l'organisation, et ça se dit agent spécial, ça !*

Maugréai-je intérieurement avant que je ne sursaute sur place avec la sonnerie très formelle -ou très grinçante à voir- de mon téléphone cellulaire. Je le sortis de la poche, m'éloignant du panneau pour libérer le passage. Le numéro de téléphone de Callaway s'affichait 'joyeusement' sur l'écran.
Hum, avais-je le droit de ne pas répondre à mon grand-mintou ? Non, tel que je le connaissais il allait savoir que c'était volontaire... ! Puis pourquoi ne pas répondre, s'il m'appelait c'était sûrement pour de l'action...et j'avais besoin de cette action !!!

Kate par téléphone à Callaway : Grant...
Répliquai-je tout simplement d'un ton professionnel lorsque l'appareil rejoignit mon oreille droite.
Sur le coup, j'avais fortement pensé -ironiquement- de répondre : "Weesh mon Callaway d'amour, j't'ai manqué depuis la denrière fois que tu m'as quittée mon chou ?", mon non, ça aurait été quelque peu déplacé... puis il me fichait trop la trouille pour ! Valait mieux ne pas empirer mon cas !

La seconde après avoir déccroché, je déglutis. S'il m'appelait parce que j'étais un tant soit peu en retard...? Hum, mais non, j'étais dans le hall...

Une fois que la blonde décrocha, le directeur ne mâchait pas ses mots et allait droit au but comme à son habitude...

Callaway à Kate:"Briefing au MTAC dans 20 minutes, trouvez West au passage et faîte le venir."

Il raccrocha par la suite, se dirigeant vers la salle en question..

Kate : Bien M'sieur...
Eus-je le temps de bredouiller avant qu'il me raccroche au nez.

*Moi aussi j'te kiffe à donf Callaway*
Pensais-je sur une touche de fausse puérilité. Rangeant mon téléphone dans ma poche, je partis ensuite en direction des ascenceurs pour aller remuer le derrière de West.

Vingt minutes, ni plus, ni moins !

Tom : Moi depuis quelques jours, je n'es pas encore fait de terrain, et n'es pas encore eu l'occasion de visiter votre chambre froide. En tout cas pour quelqu'un qui s'occupe de mort vous semblez être une bonne vivante.

Le ding de l'ascnenseur retentit, indiquant que nous étions arrivés dans le hall d'entrée. DJe sortis en souriant à pleines dents.

Djin : Ma chambre froide n'est pas l'endroit le plus fréquenté ici et habituellement il est zappé lors des visites guidés! Mais si vous voulez je vous ferais visiter !!
Quand au fait que je fasse partie de la cathégorie "bon vivant" c'est juste pour qu'on évite de me confondre avec mes patients. Ce serait facheux!

Dis-je en plissant un peu du nez avnt de rire.
Il me proposa ensuite qu'on se tutoie et j'acquiesca avec un sourire agréable en poussant la porte d'entrée.

Djin : Pas de probléme! Ca me va très bien !!

Je tins la porte ouverte pour qu'il puisse passer et la relacha avant de plonger la main dans mon sac pour en sortir le paquêt de clopes.
J'en pris une et l'alluma avec un plaisir non feint lorsque je recracha la fumée.

Djin : Quelle habitude pathétique !! Avec le nombre de cancéreux que j'ai ouverts on aurait pu croire que j'aurais fini par cesser cette sale manie mais... faut croire que je m'en fiche!

Dis-je en faisant un geste blasé avant de tirer une nouvelle bouffée sur le tube.

Djin : Alors tu es nouveau ici ! habituellement il y a un peu plus d'ambiance ! Mais bon, c'est à éspérer qu'on ait rapidemet une nouvelle affaire pasque sinon tout le monde va finir par s'habituer à ne rien foutre!

Tom : Enfin quelqu'un qui à de l'humour, jusqu'ici je n'avais vu que des bureaucrate et le boss, l'un comme l'autre me poussé au suicide à chaque mot qu'ils sortaient.

Je souria.

Tom : Je te remercie pour l'invitation, mais je pense que je serais amené d'une manière ou d'une autre à y aller, pour que tu me raconte tout sur la vie d'un client.

Je la regardais fumer. J'avais fumé en tout et pour tout un paquet dans ma vie, ca ne m'avait pas déplus, mais ca ne m'avait pas plus plus que ca non plus.

Tom : Habitué à ne rien foutre, je sens que c'est déjà trop tard pour moi. Je pensais bosser et là je me tourne les pouces. Mon dernier passe temps en date c'est compter les allés et venus devant ma porte. Record battu hier.

*on s'emmerde*

Tom : Enfin quelqu'un qui à de l'humour, jusqu'ici je n'avais vu que des bureaucrate et le boss, l'un comme l'autre me poussé au suicide à chaque mot qu'ils sortaient.

Je ris de bon coeur.

Djin: Oui j'ai cru remarquer aussi pour le boss !! Mais je suis sur que je ne suis pas la seule dingue à avoir de l'humour ici !!! Ne perds pas espoir petit scarabé!

Dis-je avec un sourire amical.

Tom : Je te remercie pour l'invitation, mais je pense que je serais amené d'une manière ou d'une autre à y aller, pour que tu me raconte tout sur la vie d'un client.

Djin: Oui !! Enfin... sur la vie !! En général c'est plutôt sur leurs derniers jours mais on s'en contente en général !!! Ils ont des derniers jours bien remplis et passionnants en général !

Je souris et tira une autre bouffé sur mon engraine-cancer.

Tom : Habitué à ne rien foutre, je sens que c'est déjà trop tard pour moi. Je pensais bosser et là je me tourne les pouces. Mon dernier passe temps en date c'est compter les allés et venus devant ma porte. Record battu hier.

Je ris de nouveau. Ce gars me plaisait bien ! Ca réchauffait le coeur de voir un gars aussi sympa dans ce monde de brutes !

Djin : Pas mal j'y penserais la prochaine fois !
Pour ma part je suis plus traditionnelle avec mes tirs de feuilles chiffonées dans la corbeille à papier !! Mais je deviens trop forte à ce jeu ! Ca devient lassant !
Je m'ennuyais tellement que j'ai même réussi à boucler tous mes dossiers en cours, papperasse incluse !! Ca devient urgent qu'on ait une nouvelle activité sinon je senes que je vais finir par fréquenter la salle de sport!

Dis-je en ajutant une grimace entendue. Mis à part mon sprint occasionnel on pouvait pas dire que le sport était ma passion !

Djin: Oui j'ai cru remarquer aussi pour le boss !! Mais je suis sur que je ne suis pas la seule dingue à avoir de l'humour ici !!! Ne perds pas espoir petit scarabé!

S'il y a bien quelque chose que je ne supportais pas étaient les allusions de ce genre, les "petits scarabés" et autres qualificatifs réducteurs qui servaient à nommés l'ensemble des nouveaux dans quelques matières que se soit. Ces petits sobriquets été péjoratifs, il été attachés à la croyance populaire qu'un jeune en sait moins qu'un ancien et qu'il est là que pour apprendre jusqu'à l'arrivée d'un autre "bleu", comme si le savoir nous été transmis dès qu'un autre arrivé.
J'aurais pû démontrer par A+B que dans c'était faux, ou pas totalement vrai. Les jeunes eux aussi peuvent enseigner aux vieux, à justement oublier les pratiques de vieux, les méthodes ancestral et totalement obsolètes.
Raisonnement de 2seconde et demi qui n'aboutit à rien. Je venais de faire la connaissance d'une personne qui m'était relativement sympatique, et les questions phylsosophiques devraient être remisent à plus tard.

Tom : Je me doute bien qu'une salle de sport est la salle de torture des fumeurs, les pauvres s'époumonent.

Je la regardais et riais avec elle.

Tom : Dit moi, étant donné que la seule activité qu'on va nous proposer aujourd'hui est sans doute une énième séance d'entrainement, que dirais tu de partir en misssion spécial de désaltération ?
C'est moi qui invite.

Elisabeth venait de s'entretenir avec Callaway au sujet d'une opération que menait la NSA. Elle jouait son rôle d'agent de liaison alors qu'elle préférait bien entendu être sur le terrain. C'était une aventurière avant tout et aussi une tête brulée impulsive..
Vêtue d'un pantalon et d'une veste noire cachant son chemisier en soie argenté, elle sortait de l'ascenseur pour quitter les lieux. C'est à cet instant qu'elle croisait une ancienne connaissance..
Cette..ce guignol de Thomas Harris qui avait le don de la foutre en boule et de la rendre dans tous ses états. Elle ne parvenait pas à se détacher de l'emprise qu'il avait sur elle.
Elle s'approcha de lui avec détermination, ne le quittant pas des yeux avant de se stopper devant lui.

Elizabeth: Thomas Harris...

Quelques secondes passèrent et elle le regardait toujours aussi terriblement, l'air frustré, agacé. Elle leva la main et lui colla une gifle monumentale qu'il pouvait sentir passer sur sa machoîre..
Un mince sourire satisfait se forma sur son visage. Elle se rapprocha de lui, beaucoup plus proche comme pour mieux capter son attention avant de l'embrasser énergiquement en passant sa main délicate qui pouvait être ferme comme à l'instant, dans les cheveux bruns de l'homme..

Je marchai nonchalemment en direction de l'entrée du NCIS, un petit sourire esquissé sur mes lèvres alors que mes pensées étaient tout ailleurs. Je revenais du centre ville où j'avais eu le temps de prendre un café, et par conséquent la caféine parvenait à me maintenir bien éveillée alors que je manquais cruellement de sommeil. Mes dernières nuits avaient été tout ce qu'il y avait de plus agitées on pourrait croire, et je ne m'en plaignais pas pour autant.

Alors qu'une petite mélodie me trottait dans la tête, je me mis à la fredonner doucement pour moi-même, et gravit enfin les premières marches qui menaient à la porte. Beaucoup de monde squattait le devant du bâtiment en fait, je n'avais jamais fait attention jusqu'ici. C'est alors qu'en relevant la tête, je reconnus une silhouette familière et décidai de m'approcher. Mon sourire grandissant disparut subitement alors qu'une jeune femme s'arrêta devant lui, et je m'arrêtai à mon tour pour scruter la scène. Celle-ci lui donna une claque magistrale, avant de sourire et de l'embrasser énergiquement.
J'ouvris la bouche, consternée, ne sachant plus si ce que je voyais était le fruit de mon imagination ou non. Puis, à présent bien remontrée, je me mis en tête d'aller lui faire sa tête à celle-là. Gravissant les dernières marches qui me séparait de Thomas d'une manière qui traduisait mon énervement, j'arrivai enfin à leur hauteur et glissai mes deux bras entre eux pour les séparer. Je me plaçai finalement entre les deux corps, face à la jeune femme et dos à mon...ex-amant ?

Héléna : Non mais pour qui tu te prends, pétasse ?!

Je posai une main sur ma hanche, clairement remontée et quoiqu'elle puisse dire, cette petite prétentieuse allait s'en prendre pour son grade, autrement dit, allait se faire incendier, et dans les règles de l'art. Une fois qu'elle m'aurait fait le plaisir de dégager de ma vue, ça sera lui qui en payera les frais...Il n'y avait pas de raisons, il aurait très bien pu la repousser ! C'était moi, ou je passais vraiment pour la conne de service ?! Comme si le boulot était déjà pas assez stressant comme cela, il fallait encore que le seul type qui me plaise se foutte de ma gueule...

Elizabeth: Thomas Harris...

Il se figea aussitôt qu'il fut interpellé..Thomas avait tout de suite reconnu cette voix...cette voix qui n'était que mauvais présage...
Le teint soudainement pâle, il passa sa tête par-dessus épaule, la main droite toujours dans la poche l'autre baissant sa paire de lunettes sur le bout du nez.

Elisabeth... C'était bien elle. Il pensait ne jamais la revoir, elle...que leurs chemins s'étaient séparés à tout jamais...alors qu'il croyait que tout allait bien. Que devait-il faire ? S'enfuir en courant ? Thomas l'avait déjà assez fait...
L'homme se retourna entièrement en face d'elle, au beau milieu des escaliers. Pouvait-il faire autrement ? Non...trop gentleman pour ça.
Il ne lui sourit pas, ses yeux la suivirent avancer jusqu’à lui…très mauvais présage, très très mauvais présage…

Vlan ! Le menton dévié de force sur la côté, Thomas serra la mâchoire, ferma les yeux, et encaissa pendant bien quelques seconde la claque ferme. Des brutes ces agents.
*Vas-y, ne te gène pas…comme si s’était moi qui était en faute !*
Voulut-il répliquer mais trop tard…ses lèvres ne purent émettre ces mots…accaparé brutalement et sans préméditation par les féminines qu’il n’avait pas touché depuis un bye. A peine le scientifique comprenait-il qu’il se faisait embrasser qu’un autre intrus vint casser son début de matinée calme et parfait… Il sentit une main puis un corps entier s’initier entre la proximités des deux leurs.

Il était complètement paumé, le pauvre allait vite rentrer chez maman, on y était bien mieux là-bas.

Héléna : Non mais pour qui tu te prends, pétasse ?!

La voix d’Héléna se fit aussitôt reconnaître. Ô oui, ô douce jupe de sa mère, qu’il la regrettait…
Pas manqué, terrible mauvais présage.
Alors qu’il pensait que tout allait bien…
La silhouette brune dégageant une incroyable colère se dévoila sous le nez masculin au centre de cette confrontation entre les deux agents. Héléna allait s’enflammer, terriblement s’enflammer…le truc, c’est qu’Elisabeth était plutôt aussi caractérielle. Que devait-il faire ?
Il fit la seule chose qu’il semblait capable de faire…
Sa main masculine vint se poser sur l’épaule qui lui faisait dos et il balbutiait d’une voix aussi attendrissente, gêné, honteux…dépité :

Thomas à Héléna : Attends, attends, du calme Héléna, t’emballe pas, laisse tomber…c’est rien…
Merde. Ce n’était pas être pas la phrase à dire…plutôt très maladroit !

Héléna : Non mais pour qui tu te prends, pétasse ?!

Alors qu'Elizabeth s'accaparait les lèvres de Thomas, toujours aussi féline dans le moindre de ses mouvement, elle ressentait un corps se placer en opposition entre le sien et celui de Thomas. Elle prit un air légèrement renfrogné le temps de comprendre ce qui se passait. La remarque ne lui avait guère plu.
Elizabeth foudroya du regard la nouvelle venue, comme si elle n'avait rien à faire ici. Elle plissa les yeux d'un air louche comme si elle préparait quelquechose alors qu'elle ne disait toujours rien. Finalement, c'est Thomas qui répondit presque aussitôt à son amante? à en juger ses propos...


Thomas à Héléna : Attends, attends, du calme Héléna, t’emballe pas, laisse tomber…c’est rien…


Un sourire malicieux se forma l'espace d'un instant sur le visage de l'agent de la NSA au moment ou elle croisait le regard d'Héléna sans que Thomas ne puisse le voir. Il n'avait pas l'air d'être contre en même temps..toujours le même. Il n'écoute que ses hormones..c'est trop facile avec lui.

Elizabeth:"Je me prends pour une amie proche de ce gars là. N'est ce pas? Tu te l'es trouvée ou au fait Thomas?"rajoutait t'elle avec mépris en le regardant en face, amusée par la situation.

Elizabeth:"Tu sais comment il est...il aime être brusqué, qu'on agisse un peu violemment avec lui..comme ça.."répondit t'elle à Héléna avant de la saisir au cou et de la plaquer contre le mur, comme si elle passait finalement à l'attaque aussi inattendue qu'une féline...

Thomas à Héléna : Attends, attends, du calme Héléna, t’emballe pas, laisse tomber…c’est rien…

Je sentis sa main aggriper mon épaule, comme pour me retenir de faire une connerie. Et c'est moi qui faisait des conneries ?! Je ne daignai même pas me retourner vers lui, bien trop en colère pour l'instant et surtout, je ne voulais pas qu'il sache à quel point au fond j'étais blessée.

C'est riiiiien, dis-je sur le même ton que lui en exagérant un chouïa. Ah ouais, c'est clair, c'est carémment rien !

Mes paroles étaient clairement ironiques, alors que l'autre pouffe allait reprendre par une once d'arrogance. J'allais lui faire ravaler sa langue bien pendue ouais...

Elizabeth : Je me prends pour une amie proche de ce gars là. N'est-ce pas ? Tu te l'es trouvée où au fait Thomas ?...Tu sais comment il est...il aime être brusqué, qu'on agisse un peu violemment avec lui...comme ça...

Je me sentis soudainement tirée vers le mur alors qu'elle avait mis sa main sur mon cou. Ah c'est à ça qu'elle voulait jouer hm ? Plaquée contre le mur, mes mains autour de son poignet, je lui mis un violent coup de talons dans le creu de son genou, de façon à ce qu'elle perde de sa stabilité. Puis attrapant sa main, je la retournai, la paume vers le ciel et tournai encore en la forçant à s'agenouiller.

On rigole moins comme ça hm ? Tu devrais pas me chercher petite, on essaye pas de jouer dans la cour des grands quand on devrait encore être à la maternelle !

L'issue de cette altercation m'avait définitivement calmée, et relâchant ma victime avant que je ne lui torde le bras, je reculai de trois bons pas pour être hors de portée. Je fusillai Thomas du regard au passage, avant de me retourner et de m'engager dans le hall du NCIS. Si je revoyais celle-là...P.S. : Penser à toujours avoir un couteau sur soi...

Elizabeth:"Je me prends pour une amie proche de ce gars là. N'est ce pas? Tu te l'es trouvée ou au fait Thomas?"

Il suivit intensément son regard, le sien traduisant un grand désespoir… Ses yeux verts démunis de leurs lunettes de soleil la suppliaient d’arrêter là, de se taire…de ne pas envenimer les choses plus qu’elle ne l’avait fait.

Héléna : C'est riiiiien. Ah ouais, c'est clair, c'est carrément rien !

C’est aussi là qu’il sentit que les conséquences de sa phrase très maladroite allait faire mal, très mal… Sa bouche s’entrouvrit, Thomas s’apprêtait à répondre pour calmer le jeu, gardant sa main sur l’épaule d’Héléna pour tenter de l’apaiser, bien qu’il avait une trouille monumentale de se faire mettre ainsi par terre. Il aurait aussi voulu calmer Elisabeth, mais qu’aurait-il pu faire à part les assommer toutes les deux pour que la troisième guerre mondiale n’éclate pas ? Hum, mais le truc, le scientifique n’était vraiment pas du genre à frapper comme ça…Qui l’aurait été ?

Elizabeth:"Tu sais comment il est...il aime être brusqué, qu'on agisse un peu violemment avec lui..comme ça.."

Trop tard. C’était trop tard. Elle ne pouvait pas encore plus envenimer les choses à moins d’être le diable en personne. Ses yeux masculins s’entrouvrir aussi grand qu’ils le pouvaient, complètement interloqué par la suite des évènements… Elisabeth l’avait brusquement saisie par le cou, obligeant Héléna à se plaquer contre le mur et Thomas se reculer d’un pas.

Il s’apprêta à réagir après avoir mis une seconde pour assimiler mentalement l’action. Jamais il n’aurait pensé qu’une telle chose arriverait…ça, c’était pour les Don Juan des films, par pour lui, le gamin scientifique du NCIS…
Cependant, il n’eut le temps de faire grand mouvement, Héléna retourna la situation en sa faveur, tordant le bras et le poignet de sa nouvelle adversaire. Thomas intervint à se moment les séparant d’un bras habile, suppliant Héléna de lâcher prise, les suppliant toutes les deux d’arrêter cette confrontation de son regard innocent et enfantin.
L’agent de l’ATF recula, lui poignardant son organe indispensable (le coeur) palpitant d’un simple mais conséquent regard noir, et partit.

La bouche entrouverte, pétrifié d’incompréhension, il la regarda partir jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans le hall. Thomas replaça son attention sur l’agent de la NSA.

Ses sourcils ne se froncèrent pas, il la regarda juste complètement dépité, et répugné par son attitude, secouant la tête de droite à gauche, négativement, l’accusant de tous les malheurs du monde, les lèvres entrouvertes en suspens.

Thomas à Elisabeth : Merci, tu n’aurais pas fait meilleur retour… Dit-il non pas sur la ton de la plaisanterie, continuant de secouer la tête avec dégoût. Le regard et les mots bien plus douloureux que n’importe quelle frappe. Il comptait bien s'expliquer avec elle plus tard, lui faisait comprendre par un dernier regard.

Rangeant ses lunettes de soleil dans la poche de sa chemise, Thomas se mit à accourir vers le hall d’entrée pour rejoindre la fugueuse. Comment allait-il pouvoir expliquer la situation ? Elle n’allait jamais vouloir le croire… Non…alors que tout allait bien…