Couloirs

[Nooonnnn, pas pour ça !!! J'ai ce qu'il faut à la maison !]

_ Pardon, je réfléchissais ! Ohé ! Pardon !

** Du bâteau !** pensai-je alors que je vis sa mine renfrognée. Je tordi les lèvres d'un air concentré en l'observant puis le je le suivis.

_ Je dois aller voir Calalway pour lui faire mon rapport, vous voulez venir avec moi ?

Il regarda son portable, en quête d'un nouveau message, en écoutant Jezebel d'une oreille distraite. D'un haussement d'épaules, il lui répondit:

Marty: Je n'ai pas trop le choix, non? C'est soit ça, soit jouer au solitaire sur un ordinateur.

Profitant de cette occasion pour relancer son hypothèse, il la répéta en mettant assez de flegme et d'indifférence dans son ton pour cacher sa vexation.

[En fait, j'ai juste la flemme de retaper ce que je viens d'écrire. ]

[Anne Hathaway est TELLEMENT bonne que je l'adoooooooooooooooooore !!! Dans Princess Diary, elle est GENIALE ! Malheureusement, il se trouve que mon divx est incomplet et que je ne peux donc pas voir la fin ! Ce que je peux dire c'est que déjà, le 1 est nettement meilleur que le 2 ! Et... oh my GAWD ! Shut-UP !]

_ Oui, j'y avais pensé mais ceci ne nous explique pas pourquoi le général a disparu ! Notre mission est de le retrouver non ? En attendant les résultats d'analyses définitifs, je suis du même avis que vous et je pense effectivement à un attentat. Maintenant, je ne suis pas sûre de la cible !

Je m'arrêtai de marcher avant de lui faire face en roulant des yeux, soupirant d'exaspération.

_ Et voudriez-vous, je vous prie, arrêter de fixer votre téléphone portable comme si vous le cachiez sous votre bureau de classe pendant que je vous parle ?

Marty: Eh! J'ai une vie, moi!

Il lui sourit, comme si une idée venait à l'esprit.

Marty: J'aurais pensé que la cible serait le général mais pourquoi l'enlever? A moins qu'il s'est 'enlevé lui-même'.

Je le montrai du doigt en ignorant ROYALEMENT sa dernière réplique quant à sa vie.

_ C'est exactement à ça que je pensais mais je me plaît à dire qu'un général de la Marine Corps n'oserait pas faire une chose pareille, enfin !

Marty: Ca reste un homme. Marine ou pas. Il sentait qu'ils allaient l'éliminer alors il a préféré les devancer.

_ Vous êtes moins tordu que moi... je pensais au fait qu'il se serait fait livré lui-même ces containers ? Peut-être qu'il cachait quelque chose dans ce bâteau et qu'il a tout fait disparaître avec l'explosion ! Mais tout de même, ce serait tuer des tonnes de gens ! Ca n'a pas de sens...

Arrivée devant le bureau de Callaway, j'étudiai la tenue de Marty avant de lui frotter l'épaule pour lui enlever une poussière sans me soucier de ma propre apparence, toujours pas passée à la douche.

_ Et rangez-moi ce portable !

[J'ouvre au bureau, tu me suis ?]

Suite

Marty: Eh, McGrumpy!

En accélérantle le pas, il réussit à la prendre par le bras.

Je soupirai en me retournant vers lui en roulant des yeux.

_ Quoi ?

Marty: On ne dit rien? Pas un "à plus tard"? Pas un "on se voit après"? Pas "voici mon numéro"?

Il mit les mains dans sa poche en souriant béatement:

Marty: Je plaisante. Sérieusement, tu as besoin de quelque chose?

Je montrai les douches du pouce derrière moi.

_ Vous voulez venir prendre une douche avec moi ? Il paraît que je suis à ce point non-présentable que je fais fuir tout le monde... Alors pendant que vous y êtes, invitez-vous sous mon eau chaude ! Et je vous rappelle que nous ne sommes pas ici ni pour nous faire des câlins ni pour nous consoler. Suis-je assez claire ou bien dois-je vous rappeler vos propres paroles de fayot ?

Je le toisai d'un simple regard impassible avant de retourner les talons.

Il préféra rester sur place, ses mains dans ses poches, en tentant, tant bien que mal, de ne pas perdre la face.

[On en reste là? ]

[Ah mais c'est comme tu veux !!!! Si tu veux la poursuivre, je t'en prie ! Moi j'ai tout mon temps et on a pas grand chose à faire le temps que l'autre équipe revienne.]

[On se rejoint aux bureaux? Oh d'ailleurs, j'ai encore traduit un bout de la bio de Rachel! ]

[Ok, ça marche !! Je poste et je vais me coucher ]

[Bonne nuit Evans! ]

[ Admin : Merci d'éviter le trop de HJ comme vos derniers messages. Consultez-vous en privé pour ça (MP)
Ou en "flood" de "l'espace détente" si c'est pour un commentaire tout court sans écriture de jeu à l'intérieur. ]

Helena : "Oh mais vous aussi bonne journée !"
Son sourire s'élargit sans qu'il se retourne pour autant, disaparaîssant à l'intersection. Il aimait ce genre de rapports sanglants, il aimait emmerder les gens, enfin surtout cette jeune femme dès qu'il avait senti sa présence dans la pièce. Certes ce n'était pas la bonne tactique de drague, mais il se voyait mal charmer quelqu'un de trop stressée, accro à son taffe et antipathique à première vue. Et c'était un scientifique qui pensait cela...

Après avoir fini d'une traite son gobelet durant la traversée du couloir, il le mit en boule d'un geste de la main et le jeta à la première poubelle top-design qui se présenta. Thomas arriva à l'étage des scientifiques et vit instantannément le chariot d'nalyses archives à classer rentrer dans son bureau... Arf, il s'était fait remarqué, c'était le seul scientifique à n'avoir rien à faire, tous les autres étaient occupés par des enquêtes.
Ses yeux s'équarquillèrent, il se figea à une dizaine de mètres de l'entrée et déglutit. Non pas que l'envie de ranger toute la nuit des saletés d'analyses et de papiers inutils -sans avoir la possibilité de s'arrêter, impossible de reprendre ne serait-ce que quinze minutes après- était inexistente, mais presque...

L'homme pivota sur lui-même et fit en sens inverse le chemin qu'il venait de faire mais ce, beaucoup plus rapidement, la tête baissée, géné et inquiet, à peine voyait-il où il se dirigeait. S'il percutait Callaway au passage, il allait se sentir con..

Oui, il pensait fuir devant cette tâche, ni vu ni connu ! Du moins fallait-il qu'il arrive à sortir du batîment...

J'avançai tranquillement dans les couloirs, traînant un peu je devais bien l'avouer, espérant arriver lorsque la réunion serait presque terminée. Il fallait dire que je m'étais levée sans réelle autorisation, ayant simplement informer mes collègues de ma manoeuvre d'un ton sec. Ils n'avaient rien osé dire, heureusement pour eux...

Je soupirai alors que la porte apparaissait dans mon champ de vision, pitié non...Faîtes qu'un imprévu se présente à moi, là, tout de suite, maintenant !...J'attendais mais rien ne semblait "tomber du ciel". J'en aurais presque prié Dieu, presque...Des bruits de pas résonnèrent cependant, ils se rapprochaient d'ailleurs. Je fronçai les sourcils, si c'était le grand manitou, bien que je ne faisais pas vraiment partie du NCIS, j'allais me prendre quelques remarques à flâner comme ça dans les couloirs de l'agence.

Je me dirigeai alors un peu précipitamment vers la porte, et ayant à peine posée ma main sur la poignet, je reconnus l'homme de la salle de détente. Non mais il me suivait en plus ?! Il avait l'air un peu paumé en plus, voire gêné et inquiet, qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir fait ?...
"Encore vous..." lançai-je pour attirer son attention sur moi. "Vous faîtes exprès d'être au même endroit que moi à chaque fois ? Vous avez pas de boulot...?" rajoutai-je sur le même ton que précédemment.

Peut-être était-il vraiment le signe que j'attendais, le miracle qui me ferait retarder mon entrée dans cette pièce...Rencontre intéressante, oui certainement, mais et plus ?...

Helena : "Encore vous..."

Son menton se leva brusquement, les yeux ronds comme prit en flag par cette voix sortit de nul part...
Un soupir de soulagement émana de ses llèvres. Ce n'était que l'antipathique, avec un peu de chance elle n'allait pas le retenir plus longtemps. D'ailleurs, elle qui était si pressée tout à l'heure, qu'est-ce qu'elle fichait encore dans le couloir ?

Thomas jeta un regard derrière lui voir s'il n'y avait personne de sa section qui le suivait et fini sa route vers le brune.

Helena : "Vous faîtes exprès d'être au même endroit que moi à chaque fois ? Vous avez pas de boulot...?"

Ses sourcils se haussèrent et il eut un sourire en coin.
Vous tirez facilement des conclusions hâtives. De un, ce n'est que la deuxième fois que l'on se voit, de deux, je sais que je suis pour vous l'image même du bel inconnu mais calmez vos ardeurs -haa il l'attendait vraiment sa claque-, s'il vous plaît. Une lueur faussement vaniteuse traversa son regard fixé dans des les yeux bruns séduisants de la jeune femme. Et de trois, j'ai un boulot mais la tâche qu'on allait me demander est digne d'un stagiaire...le truc ennuyant à souhait...mais je n'ai pas envie d'être retenue toute ma soirée pour cela. Avoua-t-il en lançant de nouveau un regard préoccupé derrière son épaule.
Mais vous, il m'avait semblé que vous étiez pressée, vous mettez bien du temps à ouvrir cette porte...
J'aurais pu vous faire poiroter encore un peu, erf je regrette d'avoir été aussi rapide à vous donner des pièces.
Il sourit narquoisement en esseyant de percer sa réaction en la fixant.
Peut-être n'avait-elle pas un réel désir de retourner en réunion...

Non mais quel...ARGH ! De un, il me faisait vraiment perdre son temps, de deux, je n'avais jamais vu un mec avec un égo aussi démesuré, et de trois, il se foutait de moi là ?! C'est bien ce que j'avais pensé, il n'était pas réellement si mou, il le faisait exprès à défaut d'autres personnes comme moi. Bon, zen, respire...Je serrai cependant mon poing, éclatant presque le gobelet à moitié vide que je tenais toujours en main.

"On ne fait tellement pas attention à vous que vous êtes obligé de vous balancer des fleurs vous-même ?...Non mais quel culot..." Je levai les yeux au ciel et plaçai ma main libre sur ma hanche, buvant encore quelques gorgées de mon café qui était tiède à présent. "Et bien que je prenne mon temps...pour une fois..., j'ai le sens des responsabilités MOI ! Si on me donne un boulot, je le fais. D'ailleurs, j'allais la franchir cette porte, figurez-vous !" dis-je comme si j'essayais de me justifier au fond.

Je me retournai, posai ma main sur la poignée mais hésitai au fond. Peut-être que j'attendais qu'il m'entraîne avec lui, fuir cette satanée réunion...le rêve...Je fixai la porte devant moi, tiraillée entre l'envie de tout abandonner, mais ma raison me soufflait d'entrer, de reprendre sagement ma place et de m'endormir s'il le fallait, mais être présente pour que l'on ait rien à me reprocher. Choix difficile...Mais d'un autre côté, si tous les choix étaient faciles, le monde n'irait peut-être pas si mal...

Ses paroles le frappèrent si viollement qu'il ne put réprimander...un énorme sourire dévoilant l'émail claquant de ses dents et des faussettes au creux de ses joues. Suseptible à souhait l'anthipathique...Ils les attiraient toutes celle-là !

Arf, démasqué ! Bien joué...Je ne comprends décidemment pas les femmes, autant dans les films elles n'arrivent pas à voir la double identité si frappantes de leurs amants comme Superman, autant là, vous venez de percer ma véritable face... Je suis anéanti !
C'était fou comme le ton sarcastique et vaniteux qu'il venait d'employer ne correspondait pas du tout au jeu de ses paroles.

Thomas garda les yeux posés sur la jeune femme qui esseyait de se justifier, il remarqua aussitôt son hésitation à rentrer. Sa main droite vint s'appuyer sur le mur à côté du haut de la porte, ainsi l'homme prit appui et plaça sa main gauche dans sa poche, proche de la jeune femme.
Un sourire amusé et moqueur ne se décrochait pas de ses lèvres.
Oh, je vous en pris. Ne vous génez donc pas pour moi et mon culot. De plus j'en suis sûre qu'ils vous attendent pour parler de l'avenir du monde...
Sa douce voix masculine s'était enrouée et laissait sentir les sous-entendus et l'espièglerie.

Thomas jeta un énième coup d'oeil derrière lui. La couloir était vide, qu'attendait-il pour fuir ?
Finalement, il prit une grande inspiration et se lança, toujours avec ce sourire de tête à claque.
Ou vous pouvez toujours venir boire avec moi mon café qui m'attend à l'extérieur...Mais dans ce cas vous fuirez VOS responsabilités. Houhou...comment puis-je oser vous tentez ? Vous ne céderez pas, c'est évident...
Continua-t-il à jacasser, dans la même position, le bras droit en hauteur.

Thomas : Arf, démasqué ! Bien joué...Je ne comprends décidemment pas les femmes, autant dans les films elles n'arrivent pas à voir la double identité si frappantes de leurs amants comme Superman, autant là, vous venez de percer ma véritable face... Je suis anéanti !
Non mais de quoi me parlait-il encore ? Superman, femmes, amants ?! Il y avait vraiment quelque chose qui tournait pas rond chez lui, j'étais presque à me demander pourquoi est-ce que je lui parlais...Et aussi par quel "heureux" hasard, des pièces m'avaient manqué ce jour là, et bien sûr, le seul abruti qui avait été près de moi, avait du être lui !...

Je n'avais toujours pas bougé, ma main sur la poignée de la porte, hésitante au possible. Il se posa contre le mur à côté de moi, parlant d'une voix à presque me foutre des frissons, si...espiègle, remplie de sous-entendues. Hm ce n'était vraiment pas avec moi que les autres parleraient de l'avenir du monde...J'étais pas une philosophe ou une tête, j'étais faîte pour le terrain moi. Encore que quelques démarches administratrives ne me faisaient pas peur, mais les réunions...c'était littéralement ma hantise !

Thomas : Ou vous pouvez toujours venir boire avec moi mon café qui m'attend à l'extérieur...Mais dans ce cas vous fuirez VOS responsabilités. Houhou...comment puis-je oser vous tentez ? Vous ne céderez pas, c'est évident...
Et voilà qu'il appuyait encore cette petite voix dans ma tête qui me disait de fuir, d'aller m'amuser...enfin en tout cas, d'éviter cette réunion. Je ne cèderai pas ? Ah oui ?...Non, non, non, stop ! Il venait de m'inviter à aller boire un café ? Je ne rêvais pas là...Non, j'étais en plein cauchemar ! Je tournai la tête vers lui avec un petit air supérieur et un sourire en coin.
"Et qu'est-ce qui vous fait dire que, même si je partais maintenant, je viendrai boire ce café avec vous ?...Ne prenez pas vos désirs pour des réalités, vous risqueriez de tomber de haut..."

J'entrai dans son jeu, il m'avait prise au piège. J'étais plus que tentée de le suivre, fuir mes responsabilités oui, mais cela demandait cependant plus de réfléxion. Oh et puis, ce n'était pas la première fois que je faisais quelque chose sur un coup de tête non ? J'abaissai cependant déjà ma main, relâchant la poignée.

Helena: "Et qu'est-ce qui vous fait dire que, même si je partais maintenant, je viendrai boire ce café avec vous ?...Ne prenez pas vos désirs pour des réalités, vous risqueriez de tomber de haut..."
La jeune femme commençait à rentrer dans son jeu, ce qui ne fit qu'ampliier le pli de ses faussettes. D'ailleurs, il avait réussi à lui décrocher un sourire, un sourire qui ne le laissa pas indifférent...

Thomas fit mine de réfléchir en levant le regard vers le plafond avant de le reposer sur l'inconnue.
Oh mais je ne tomberai pas de haut car cela est tellement évident : Vous me criez dessus non pas car vous êtes stressée mais vous êtes énervée en réalité, énervée d'aller à ce genre de réunion ennuyeuse à souhait que vous avez besoin de caféine comme de la drogue. De plus vous hésitez à rentrer alors que cela devrait faire bien plus de cinq minutes que vous auriez dû être assise dans votre fauteuil, vous avez même lâché la poignée. Vous cherchez donc un échappatoire à cette corvée... Rétorqua-t-il sereinement, avec son sourire caractéristique en coin. Enfin, je suis beau et séduisant, alors comment refuser ? Finit-il d'un ton ironiquement prétencieux, en se bombant légèrement le torse.

Le scientifique ne la lâchait pas, son regard bleu-vert plongé dans le sien d'un brun ténébreux. Il laissa planer un silence avant de reprendre de sa même voix affriolante...
A vous de voir...
Je ne vais pas rester ici plus longtemps par peur de me faire prendre. Thomas retira son bras du haut de la porte pour se raidir et commença à avancer. Son épaule effleura celle fine de la jeune femme. Au passage, le corps masculin se pencha, sa bouche se rapprocha de l'oreille de l'autre protagoniste. Thomas pu sentir le doux parfum corporel de l'inconnue enivrer ses sens...
Je vais continuer d'avancer, je voulais laisse décider...
Il haussa un sourcil et s'éloigna lentement... Qu'est-ce qui lui prenait de charmer l'apathique qui lui avait gueuler dessus pour des centimes ? Il n'en savait rien mais aimait ce jeu...

Il m'expliqua le pourquoi du comment je restais plantée devant cette porte sans pour autant y entrer, comme s'il le savait mieux que moi...Ok, il avait raison, j'avais envie de m'échapper, mais quant à le trouver "beau et séduisant" ? Laissez-moi rire...Beaucoup trop égocentrique pour moi, je ne tiendrai même pas deux minutes avec lui !

Mais comment faisait-il alors pour captiver mon regard avec une telle intensité ? Pour me faire frisonner rien qu'en prononçant quelques mots ? C'était peut-être chez moi que ça ne tournait pas rond finalement ! L'homme qui se tenait proche de moi s'éloigna cependant, venant frôler mon épaule de la sienne au passage. Je pouvais sentir une chaleur envoûtante émanant de lui, mes yeux glissèrent d'ailleurs sur son corps encore plus proche que précédemment, un peu de biais pour ne pas me faire trop remarquer, mais j'entrouvis instinctivement les lèvres alors que je constatai qu'il aurait pu être à mon goût...dans d'autres circonstances...Ou pas...
Thomas : Je vais continuer d'avancer, je vous laisse décider...
Mes yeux revinrent se planter dans les siens l'espace d'une seconde alors que je sentais son souffle presque dans mon cou, un certain désir s'empara du creu de mes reins, était-ce possible qu'il me fasse cet effet ? Non, certainement pas...Ce devait être le café...Y avait un truc dans le café, ouais...

Il s'éloigna alors lentement et j'étais comme hyptonisée par sa démarche si...Stop ! Je refermai ma bouche et me secouai mentalement. Qu'est-ce qui me prenait de fantasmer sur...ce type ?! Je m'étais même retourner complètement pour le suivre du regard, si c'était pas pathétique. Cependant, sa proposition était plus que tentante, et bien que je ne puisse avouer qu'il y avait quelque chose chez lui qui m'attirait, le jeu auquel nous nous livrions m'amusait beaucoup.
Résignée, je relevai le menton et me mis en marche pour le rattraper. Une fois à sa hauteur, je ralentis pour m'adapter à son rythme, pas collée à lui mais assez proche tout de même. Il voulait jouer ? Oh mais il allait voir de quoi j'étais capable alors.
"On va le prendre ce café ?" lançai-je à nouveau en usant de mon sourire en coin, un brin charmeuse à mon tour.
Je pris alors les devants, le précédant d'un mètre, peut-être moins. Il voulait user des charmes que la nature lui avait offert...Très bien, moi aussi j'avais toutes mes chances dans ce domaine...